Crowdfunding

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Le financement participatif à l'ère de la durabilité

Publié le 2 février 2023

Financement participatif durabilité

EnR : quand le financement participatif permet à des projets d’énergies renouvelables de voir le jour

Enerfip, la première plateforme de crowdfunding dédiée aux projets d’énergies renouvelables a vu le jour en 2014. Photovoltaïque, éolien, bioénergie, hydro… Sur cette plateforme, les investisseurs ont la possibilité de donner du sens à leur capital en participant au financement de projets à énergie verte. Très vite, le marché européen de l’EnR (Énergie Renouvelable) s’est structuré autour d’une vingtaine d’acteurs. En France, on dénombre ainsi une dizaine de plateformes de financement de projets EnR (Enerfip, Lendosphere, ClimateSeed, AkuoCoop). Citons également Flobers en Espagne, Ener2Crowd en Italie et CharmImpact au Royaume-Uni. Marché porteur, les projets dédiés aux énergies renouvelables ont permis l’avantage d’offrir un rendement autour de 5% depuis 5 ans pour 0% de coût du risque associé selon leurs indicateurs de performance affichés sur les sites comme Enerfip. En effet, sur les plateformes françaises précédemment citées et pour lesquelles Lemonway gère les flux financiers, il n’y a jamais eu de projet qui ont connu une perte définitive, ce qui est assez rare pour être noté. « Sur ce type de plateforme, les investisseurs sont des gens convaincus : ils auraient pu bénéficier de rendements doubles dans l’immobilier pour un risque quasi équivalent, mais ils préfèrent donner du sens à leur capital », observe Damien Guermonprez, Executive Chairman chez Lemonway. Avec des montants de récolte en hausse de 108 à 185 millions, selon le baromètre GreenUnivers, l’EnR a le vent en poupe.  

Le don ou le financement de projets désintéressé

Chaque année en France, 4 millions de personnes se rendent sur des plateformes de don. En comparaison, on dénombre 150 000 investisseurs dans l’immobilier, 100 000 dans l’EnR et 60 000 dans l’investissement en actions (même si les montants levés dans ces catégories sont bien plus importants, avec par exemple 1 milliard pour l’immobilier). Raison d’être historique du crowdfunding, le don continue donc de séduire les internautes. Du financement d’opérations médicales à des élans d’entraide pour des personnes dans le besoin, l’univers du don regorge de belles histoires de solidarité. Après avoir atteint les 218 millions d’euros en 2020, le don est redescendu à 196 millions en 2021 selon le baromètre de FPF. « Toutes verticales confondues, 71% des investisseurs en prêt (crowdlending) ou action (crowdequity) sont des hommes, mais en proportion les femmes sont plus nombreuses dans le don, tandis que les hommes cherchent davantage à investir pour gagner de l’argent », note Damien Guermonprez. Du côté du PSP, que ce soit pour l’EnR ou le don, tout l’enjeu réside dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le fait de s’assurer que les projets que l’on cherche à financer existent réellement.

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Crowdlending : les plateformes de prêt pour favoriser la croissance des TPE/PME

Pendant la crise sanitaire, beaucoup de petites entreprises n’ont dû leur salut qu’aux plateformes de prêt. Par exemple, la blanchisserie Wartner qui propose de la location de linge pour les palaces parisiens, s’est retrouvée face à des hôtels fermés au plus dur de la période Covid. Elle s’est alors tournée vers la plateforme de crowdlending October, pour obtenir 600 000 euros de crédit, afin de passer le cap avec succès. Elle a depuis racheté un concurrent et doublé son site de production.  

Crowdequity : les plateformes d’actions pour financer les startups et les TPE/PME

Citons également une autre brique du crowdfunding, l’Equity, qui permet de donner des fonds propres aux entrepreneurs qui se lancent. A Caen, c’est l’usine de fabrication de madeleines Jeannette 1850 qui a pu être sauvée. La souscription à hauteur de 500 000 euros, de la part de 150 investisseurs, a en effet permis de sauver 30 emplois en 2014, alors que la société était en liquidation. Neuf ans plus tard, l’entreprise existe toujours.  

Monde associatif : soutenir le dynamisme local via la collecte des cotisations

Association française de football, de parapente, de vélo, de badminton, de bridge… Avec 1,3 millions d’associations sur son territoire, la France peut s’enorgueillir de disposer d’un solide tissu associatif. Pour assurer leur fonctionnement, toutes ces associations ont besoin d’appeler les cotisations de leurs membres. Un processus particulièrement fastidieux, que Lemonway a permis de simplifier pour permettre aux associations de gagner en agilité. « Lemonway sert des centaines de milliers d’associations. Nous réalisons par exemple les 15 000 KYC des 15 000 clubs de foot que compte la Fédération française de football. Nous collectons ensuite le montant des licences auprès des adhérents, avant de faire un partager du paiement pour envoyer une partie à la FFF et l’autre au club local », précise le président de Lemonway. Au-delà des associations sportives et d’activités de loisirs, d’autres s’engagent en faveur de la société. C’est par exemple le cas de la plateforme espagnole Novact qui défend les actions non-violentes, ou encore de Karolina Fund, une plateforme de crowdfunding dédiée à l’avenir de la culture et des arts en Islande. Autant de plateformes que Lemonway est fier d’accompagner en tant que PSP !  

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